De plus en plus des sachets biodégradables pour fruits et légumes trouvent leur chemin vers les supermarchés et les ménages. Ils sont une vraie alternative écologique aux sacs plastiques, traditionnel très polluants. Mais quel est exactement le problème avec ces sachets traditionnels ?

Que l’on ne puisse laisser traîner les sacs en plastique dans la nature est une recommandation déjà bien connue. Le polyéthylène a besoin de nombreuses années pour dégrader, et même alors, il laisse des résidus indésirables, voire toxiques dans le sol. Cependant, ce n’est pas là le plus gros problème : peu de gens jettent les sachets vidés par la fenêtre après avoir fait leurs courses. Mais, cela ne signifie pas que les sachets ne soient pas gênants.

Le plastique n’est pas un déchet fermentescible.

Une partie importante des sachets pour fruits et légumes se retrouvent dans les déchets organiques et causent pas mal de problèmes au compostage. Une étude de Organic Waste Systems, une société belge réputée dans le monde en termes de techniques de compostage, le démontre. L’organisation a pris des échantillons de la de pollution retrouvée sur le sol du hall de compostage d’une installation intercommunale dans le Brabant-Flamand oriental. Cette pollution s’accumule progressivement et ralentit le processus de compostage, l’empêche même finalement. Alors, le fonctionnement de l’installation doit être arrêté et le hall nettoyé : un véritable tour de force.

Cette étude a révélé que 15 % du poids des déchets non-fermentescibles intégrés par erreur dans la collecte des déchets organiques proviennent des sachets pour fruits et légumes. Sachant que les sachets sont extrêmement fins et légers, ce pourcentage est énorme. Il s’agit alors de plusieurs dizaines de milliers de sachets. A part les interruptions périodiques du compostage qui coutent des poignées d’argent, les coûts environnementaux de l’incinération de cette pollution n’est pas à sous-estimer. Evidemment, ces coûts ne sont pas inclus dans le prix des sacs en plastique, ce qui les rend très bon marché. Raison pour laquelle les supermarchés continuent à les distribuer généreusement.

La « soupe de plastique » dans le sol.

Cependant, le pire est encore à venir ! Les sachets pour fruits et les légumes qui se retrouvent dans la collecte sélective des déchets fermentescibles passent avec les déchets organiques au travers d’un système de déchiquetage avant d’être introduits dans le processus de compostage. Une fois hachés en lambeaux, ces petits morceaux de plastique passent à travers tous les filtres pour finalement arriver dans le compost.

Ce même compost, que jardiniers et agriculteurs utilisent pour enrichissent leur potagers et champs. Les particules de plastique non biodégradables s’accumulent dès lors dans le sol et risquent d’en endommager la structure. Ce phénomène est certes bien moins connu que la « soupe de plastique » dans nos océans, mais les conséquences sont tout autant désastreuses. L’accumulation de cette pollution rend plus difficile pour l’eau et l’air de pénétrer dans le sol, le stérilisant progressivement. A long terme, la culture vivrière est susceptible d’en souffrir irrémédiablement.

Les sachets biodégradables Compost Bag® pour fruits et légumes peuvent être jetés avec les déchets fermentescibles : ils composteront avec ces biodéchets. Les études dans les centres de compostage industriels le démontrent : ils sont biodégradés dans les 14 jours. En plus, les sachets Compost Bag® conservent les fruits et légumes frais plus longtemps dans le frigo. Pour retrouver plus de conseils pour garder notre planète propre, consultez notre blog.